d'Andrea Spagnolo la photographie onirique explore le paysage moderne à travers la couleur et la lumière. Spagnolo filme l'essence de la nature : une ondulation de l'océan, une branche d'arbre dénudée ou le soleil brûlant encadré de manière à ce que rien d'autre ne semble exister. Floues et très saturées, ces œuvres racontent leur histoire à travers des contrastes de tons intenses et atmosphériques. L'artiste dépeindra l'horizon urbain rare, mais il est adouci jusqu'à ce qu'il soit plus une collection de formes et de lumières que tout ce qui reflète l'acier dur et le verre auxquels on pourrait s'attendre.
Dans certaines œuvres de Spagnolo, les photographies deviennent si diffuses qu'elles se confondent avec l'abstraction. Dans ces pièces, Spagnolo évite complètement tout signifiant en dehors de la couleur, allant jusqu'à éliminer la ligne d'horizon. Seul un certain ton bleu aqueux ou un soupçon de la façon dont le jaune semblable au soleil se fond dans l'orange permet au spectateur de savoir qu'il s'agit bien de paysages.
Spagnolo est né à Buenos Aires, en Argentine et vit aujourd'hui dans la ville voisine d'Olivos. Elle a beaucoup exposé en Argentine, en Espagne, en Colombie, à l'ambassade d'Argentine au Panama, à New York et à Miami.